© Un poème qui « Charme »? Quel « Bouleau »!…

Deuxième jeudi en poésie 4 avril chez

 

Durgalola nous demande pour ce Deuxième jeudi en poésie :

un poème relatif aux arbres

Je me suis bien amusée!

Voici pour moi: la suite des aventures de « mon hobereau ». Pour ceux qui ont raté l’épisode 1 c’est par ici

« Où comment se prendre un râteau… »

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Un poème qui Charme ? Quel Bouleau !
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Par un beau jour, sous un Palmier,
Notre hobereau s’est allongé
Pour Noyer l’chagrin qui l’étreint
Et oublier c’qui Frêne l’entrain.
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Son imagination s’déChêne,
Il voit son Isabeau en Chêne,
Son gigolo, ce zigoto,
L’a laissée seule sur le carreau.
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Il la voit là sous l’Cocotier,
Entre les dents brin d’Olivier.
Semble dormir paisiblement,
Pas un seul geste. pas un mouv’ment.
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Cyprès des larmes là il se voit,
L’en Tremble tant que ça se voit.
Il voudrait s’en aller Pêcher
Pour se distraire et oublier.
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Mais tous ses membres ne Peuplier,
N’peut pas bouger reste figé.
Ne lui reste plus Câprier
Et ce vilain rêve oublier.
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Moralité :
Hêtre serein c’est compliqué
Quand son Isabeau s’est figée,
Bien installée dans ses pensées.
Laurier pas mieux que lui géré.
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Après un tel coup de Bambou,
Inutile d’partir on n’sait Houx !
La vie continue son chemin,
Yucca la suivre main dans la main.

© Annick

Soyons sérieux! Vous avez bien sûr traduit:

c’qui freine – s’déchaîne – en chaînes – si près des larmes – ne peut plier – qu’à prier – être serein – l’auriez pas mieux – on n’sait où – y’a qu’à la suivre –

Photo Perso, Forêt de Fontainebleau